Maigrir, le secret du bonheur ?

Commencer ce blog par ce sujet était une évidence.

 

Je m’appelle Anne-Laure, je vais avoir 37 ans en juin, je mesure 1m63 et je porte une taille 46.

En revanche impossible de vous donner mon poids exact, car cela fait des années que je ne me suis pas pesée (Grosse allergie au pèse personne😂)

J'ai toujours été une fille ronde, et depuis aussi loin que je me souvienne, mon poids a toujours été un problème même avec 20 kilos en moins. 

J'ai même commencé mon premier "régime" en arrivant au collège.

Enfin si l'ont peut appeler ça un régime ..

 

 

J'ai toujours été une fille ronde, et depuis aussi loin que je me souvienne, mon poids a toujours été un problème même avec 20 kilos en moins. 

J'ai même commencé mon premier "régime" en arrivant au collège.

Enfin si l'ont peut appeler ça un régime ..

En réalité, je m'affamais.

Je mangeais à peine et faisais énormément de sport. J'ai aussi testé ces fameux thés détox, ceux qui vous clouent aux toilettes toutes la nuit.

Une horreur ! Mon seul objectif était de perdre 10 kilos vite ! 

Je pensais naïvement qu'un fois mon "poids idéal" atteint, tout irait mieux, que j'aurais enfin confiance en moi, que je serais heureuse . Avec des efforts je pourrai garder ce "poids".

Mais ça ne fonctionne pas comme ça ...

En réalité, je m'affamais.

Je mangeais à peine et faisais énormément de sport. J'ai aussi testé ces fameux thés détox, ceux qui vous clouent aux toilettes toutes la nuit.

Une horreur ! Mon seul objectif était de perdre 10 kilos vite ! 

Je pensais naïvement qu'un fois mon "poids idéal" atteint, tout irait mieux, que j'aurais enfin confiance en moi, que je serais heureuse . Avec des efforts je pourrai garder ce "poids".

Mais ça ne fonctionne pas comme ça ...

Je perdais 5 kilos pour en reprendre 10. Puis je reperdais 10 kilos… et en reprenais 15. 

Un véritable cercle vicieux. Des années de yoyo, de maltraitance envers mon propre corps.

Avec du recul et aussi grâce aux réseaux sociaux ou la parole se libère , je peux enfin mettre des mots sur ce que j’ai vécu : un trouble du comportement alimentaire (TCA). 

D'ailleurs je t'invite à consulter ce lien pour tout connaitre sur le TCA et peut-être t'y retrouver : Les troubles du comportement alimentaire (TCA).

Il y a eu des phases où je m’affamais littéralement, où je me forçais à ne rien manger. C’était un enfer! physiquement et mentalement. 

Et bien sûr, venaient ensuite les phases de boulimie, où je ne pouvais plus m’arrêter de manger.

Un tourbillon infernal.

Un exemple typique de mon alimentation à cette époque ?

- Matin : un café avec du sucre (impossible de le boire autrement à l’époque).

- Déjeuner : un œuf dur, du quinoa sans assaisonnement (bien sûr !) et la fameuse pomme verte en dessert.

- Dîner : un fromage blanc et un thé vert.

Et bien sûr, boire au moins 2 litres d’eau par jour.

Tout cela dans un seul but : me sentir mieux dans ma peau, ressembler à ces filles parfaites que je voyais dans les clips vidéo et sur les réseaux sociaux.

Je me disais que ce n’était qu’un petit prix à payer…

 

Parce qu’après tous ces efforts, arrivait enfin cette reconnaissance tant attendue : "Tu as maigri !" me disaient mes amis, mes collègues, ma famille. 

Et j’étais fière. Je pensais : "Ça se voit, trop bien !"

Mais aujourd’hui, avec du recul, je réalise que je ne cherchais qu’une chose : l’approbation des autres.

Et si, finalement, le véritable secret du bonheur n’était pas de maigrir… mais d’apprendre à s’accepter ?

 

C’est la décision que j’ai prise il y a trois ans. Fini les régimes, fini les restrictions !

J’ai enfin compris que mon véritable problème était mon rapport avec la nourriture.

Pour beaucoup, l’alimentation est un moyen d’être en bonne santé, d’avoir une vie équilibrée, d’améliorer leurs performances sportives… 

Pour moi, c’était une récompense.

Le sucre et le gras m’apportaient un réconfort inexplicable.

 

J’essaie chaque jour d’améliorer cette relation avec la nourriture, et je sais que ce travail durera toute ma vie. 

Mais une chose est sûre : depuis trois ans, mon poids s’est stabilisé. 

Je n’ai ni perdu, ni repris. Bye bye, le yoyo infernal !

Il faut aussi être réaliste : si porter une taille 38 signifie vivre dans la frustration permanente, devoir surveiller chaque bouchée et chaque gorgée… très peu pour moi ! 

Un cauchemar quotidien pour un "corps de rêve" ? Non merci !!!

 

J’accepte mon corps tel qu’il est.

Je l’écoute, je prends soin de lui, et surtout, je lui accorde enfin le respect qu’il mérite.